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Adulting: The Un-Instagrammable_The job interview part 2/Ma vie d’adulte: Le Non-Instagrammable_ L’e

First thing First, my article was brought to life with these beautiful views of Johannesburg by Tshegofatso Mahlatji aka Harmonix!



Avant de commencer, je dois dire que mon article a été illuminé par les belles vues de Johannesburg capturées par Tshegofatso Mahlatji aka Harmonix!


So, at this point, it’s about three or 4 days after my dad’s passing and we’re on our way to the Congolese Embassy. Long story short, as South African nationals, our journey home for my dad’s funeral involved us getting visas.


Donc, à ce stade, trois ou quatre jours sont passés depuis le décès de mon père et nous sommes en route pour l’Ambassade de la République du Congo. Pour faire court, en tant que ressortissants sud-africains (sur papier du moins), notre retour à la maison pour les funérailles de mon père impliquait que nous obtenions des visas.


My mom and I set off for the Congolese Embassy in Pretoria. I could swear we had support from another family member that day, but I cannot for the life of me remember who was in the car with us. I hope it wasn’t my little sister… she generally complains about how I don’t remember if she was there or not (sis, sorry lool)!


Nous nous sommes donc mis en route ma mère et moi pour l’ambassade du Congo, située à Pretoria, la Capitale administrative de l'Afrique du Sud. Je pourrais jurer que nous avions l’appui d’un autre membre de la famille ce jour-là, mais je ne peux pas me souvenir de qui était dans la voiture avec nous. J’espère que ce n’était pas ma petite sœur… elle se plaint généralement du fait que je ne me souviens pas de sa présence (désolé, lool)!




Because Pretoria and Johannesburg are so close to one another, we tend to forget that going to the embassy means travelling to a whole other city. The point that I am trying to make here is this: It was very risky to travel to a whole other city, when my second interview for work had been scheduled that same day, back in Johannesburg.


Parce que Pretoria et Johannesburg sont si proches l’une de l’autre, nous avons tendance à oublier qu’aller à l’ambassade équivaut à un mini voyage dans une toute autre ville. Ce que j’essaie de dire, c’est qu’il était très risqué de se rendre dans une autre ville, alors que mon deuxième entretien d’embauche avait lieu le même jour, à Johannesburg.




Timing was tight yo! But we had no other choice. The embassy appointment could not wait. I suppose I could have rescheduled my interview, given the circumstances… But I didn’t want to. Instead, I had thought to myself “My dad would have wanted me to show up and make no excuses”. In retrospect, that thought was pretty harsh. More realistically, my dad would have probably thought, “my daughter just lost me, how about she takes it easy on herself?”

Indeed, I have learned that our perception is our reality, and because I believed the former and not the latter affirmation, I took it upon myself to show up to the interview.


Le timing était serré ! Mais nous n’avions pas d’autre choix. Le rendez-vous à l’ambassade ne pouvait pas attendre. Je suppose que j’aurais pu reporter mon entretien, compte tenu des circonstances… Mais je ne voulais pas le faire. Je me suis plutôt dit : «Mon père aurait voulu que j’ailles à cet entretien et que je ne trouve pas d’excuses». Avec du recul, cette pensée était assez sévère. De façon plus réaliste, mon père se serait probablement dit : « Ma fille vient de me perdre, elle a le droit de ne pas y aller…de pleurer…de faire son deuil (que je n’ai d’ailleurs pas su faire jusqu’à 3 semaines après sa mort et qui sait, peut-être que je n’ai pas encore fini…)» En effet, j’ai appris que notre perception est notre réalité, et parce qu'en imaginant les mots de mon père, je croyais la première affirmation et non la dernière, j’ai pris sur moi et je me suis présentée à l’entretien.


Timing! Again, timing was the issue here. By the time we got out of the embassy, we had about 45 minutes to make it back to Johannesburg. On a day with no traffic such as that day happened to be, it would take us a little more than 30 minutes to make our way back to Johannesburg. And so, we set off. We drove and drove and drove until we realized we had taken the wrong direction, heading instead to Polokwane… A whole other city, in a whole other province (Limpopo). I don’t know why this is funny to me right now. Back then…Well…Shit wasn’t funny.


Le timing! Encore une fois, le timing était le problème ici. Quand nous sommes sortis de l’ambassade, nous avions environ 45 minutes pour rentrer à Johannesburg. Pour un jour sans embouteillages comme celui-là, il nous faudrait un peu plus de 30 minutes pour rentrer à Johannesburg. Et donc, nous sommes partis, angoissées, mais pas alarmées. Nous avons roulé et roulé et roulé jusqu’à ce que nous réalisions que nous avions pris la mauvaise direction, et étions en route vers Polokwane… Une toute autre ville, dans une toute autre province (Limpopo). Je ne sais pas pourquoi c’est drôle pour moi en ce moment. À l’époque… Eh bien… Ce n’était pas drôle du tout.




I looked at my mom and she looked back at me in despair. She looked so apologetic. I’m guilty of one thought that day: “If dad were here, we would have made it back on time”. That was so unfair, given the circumstances and just how much of a fighter my mom has always been. All I could think about in that moment was the day my car broke down, some two years prior, 30 minutes before a University exam and my dad had come to get me in record time, enabling me to write my exam and get my distinction might I add! I Remember thinking my dad was no Liam Neeson in Taken (I’ll spare you the jokes my sister and I have had on the subject) but my hero, he was!


J’ai regardé ma mère et elle m’a regardé avec désespoir. Elle avait l’air remplie de remords. Je suis coupable d’avoir pensé une chose horrible ce jour-là : « Si papa était là, nous serions revenus à temps. » C’était tellement injuste, compte tenu des circonstances et de la façon dont ma mère s’est toujours battue. Tout ce à quoi je pensais à ce moment-là, c’était le jour où ma voiture est tombée en panne, environs deux ans avant ce moment-là, 30 minutes avant un examen universitaire et mon père était venu me chercher en un temps record, ce qui m'avait permis de passer mon examen et d’obtenir une mention, si je puis ajouter ! Je me souviens avoir pensé que mon père n’était pas Liam Neeson dans Taken (Je vais vous épargner les blagues que ma sœur et moi avons eu sur le sujet) mais mon héros, il l’était !


Albeit being about a half hour late, my momma very courageously drove me to my interview. I walked in a little shyly as the interviewer, different from the first one, side eyed me for my tardiness. In her defense, she hadn’t been informed of the loss of my father from the first interviewer. It was when I burst into tears in the middle of the interview that it became apparent. Before that, I had been managing to respond, as confidently and professionally as I could, and I think it was working. She must have asked me one of those sentimental questions they ask at interviews for me to burst out in tears, lol … I don’t know! I apologized for my tardiness again, and this time I explained why I was late. I wasn’t giving an excuse, as I had initially been telling myself. I was giving a valid explanation. She was instantly more understanding, and impressed I had even shown up to the interview and answered the way I had. In an almost motherly way, she asked why I hadn’t just rescheduled. It was perhaps in that moment that I realized too why the stairs in the waiting room had looked so familiar to me. Younger, I had walked within the confinement of these walls, as I had accompanied my dad, who had worked in the very same building, for the company I would indirectly work under, some 10 years prior.


Bien qu’ayant environ une demi-heure de retard, ma mère m’a conduit courageusement à mon entretien. Je marchais un peu timidement à côté de mon interviewer, qui, différente de mon premier interviewer, me regardais avec un air plein de jugement et de reproche à cause de mon retard. Pour sa défense, elle n’avait pas été informée de la perte de mon père par le premier intervieweur. C’est quand j’ai éclaté en sanglots au milieu de l’entretien que cela est devenu évident. Avant cela, j’avais réussi à répondre avec confiance et professionnalisme à ses questions. Elle a dû me poser une de ces questions sentimentales que l’on pose aux entretiens pour que j'éclate en sanglots, lol, qui sait ? Je me suis encore excusé de mon retard, et cette fois, j’ai expliqué pourquoi j’étais en retard. Je ne donnais pas d’excuse, comme je me le disais au début. Je donnais une explication valable. Elle était instantanément plus compréhensive et impressionnée par la force que je montrais en me présentant à l’entretien, en répondant à toutes ses questions. Elle ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi je n’avais pas simplement demandé que l’on décale notre rendez-vous. C’est peut-être à ce moment-là que j’ai compris pourquoi les escaliers de la salle d’attente m’avaient semblé si familiers. Plus jeune, une dizaine d’années auparavant, j’avais marché dans ce même espace, quand j’avais accompagné mon père, qui avait travaillé dans le même bâtiment, pour l’entreprise sous laquelle je travaillerais indirectement.



If you've read me this far, until next time!


Si vous m’avez lu jusqu’ici, à la prochaine !


Bisous,

Meg.



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